 | Monsieur Edmond DELORME Chers cousins, Quand Christian m’appelle, c’est souvent pour une mauvaise nouvelle. Et quand il m’a annoncé la mort de votre papa, c’était effectivement une mauvaise nouvelle reçue avec un pincement au coeur sans doute un peu plus prononcé qu’à d’autres funestes occasions. « Mononcle » Edmond né à Foisches dans une maison devant laquelle nous sommes passés un jour avec son grand frère (mon père donc). Sol en terre battue, famille de plus en plus nombreuse, année 1930, ça rigolait pas tous les jours j’imagine. Zoom (fort) avant: les dimanches après-midi rue Les Fonds, le garage (avec papa ou pour les entretiens d’une mini, puis d’une 127), tante Thérèse-si-gaie, les communions, les photos couleurs délavées, les mariages, Paris, la Bretagne, le Luxembourg pour vous, le blues consécutif de vos parents, le plaisir trop rare de les revoir, la maladie de tante, les décès et celui-ci donc. Grosses bises à vous trois, à vos épouses, aux oncles Devillers aussi. Et si jamais, vous passez dans le coin, por favor, arrêtez vous dans mon cortijo andalou (17, calle Cantarerias, Velez-Blanco, tel + 34 641620405).
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