 | Madame Jeannine DION-GUÉRIN Jeanine, ma Jeanine.
Votre prénom suffisait à faire naître un sourire. Un seul regard suffisait pour nous comprendre. Vous aviez cette lumière douce et cette présence apaisante, si précieuses à ceux qui vous entouraient.
Vous aimiez la nature… Qu’il s’agisse d’une fleur, d’un feuillage ou du passage d’un oiseau, tout avait pour vous une beauté unique. Les campanules vous tenaient particulièrement à cœur, même si, espiègles, elles refusaient obstinément de pousser sur votre balcon… Ces petites clochettes rebelles que vous regardiez avec tendresse, parce qu’elles vous ressemblaient tant : discrète, élégante, et pleine de grâce.
Poète dans l’âme, vous écriviez avec le cœur. À travers vos livres, vous avez semé les mots, comme des graines de lumière.
Devant mes décorations, vous aviez ce sourire tendre et cette phrase qui me touche encore : « Pascale, vous avez des mains en or. » Ces mots, je les garde précieusement, comme un cadeau qu’on n’ose déballer.
Vous êtes partie comme une fleur qui se ferme, mais votre parfum, lui, est resté.
Jeanine, je ne vous oublierai jamais.
Pascale, votre ange gardienne.
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